La physiologie des grandes fonctions est souvent présentée comme une partie importante de la médecine qui puise dans les données apportées par l’histologie et l’anatomie – sciences uniquement descriptives – pour comprendre les relations entre une structure et une fonction. La description des mécanismes physiologiques nécessite de s’adresser aux échelons moléculaire et cellulaire, mais également à l’échelon macroscopique (organes et systèmes), afin d’en comprendre les régulations.

La physiologie des grandes fonctions s’appuie donc fortement sur d’autres disciplines telles que la biochimie et la biologie cellulaire et moléculaire, la génétique et l’épigénétique. En outre, à tous les niveaux d’étude, la cellule, l’organe ou le système ne peuvent pas être considérés indépendamment des autres cellules, des autres organes, ou même des autres individus et de leur environnement.

En conjugaison avec le cours, ces travaux pratiques visent à décrire le rôle et les interactions des différents systèmes de l'organisme qui concourent à maintenir constant le milieu intérieur. Ça permet aussi l’acquisition des connaissances anatomo-fonctionnelles des systèmes cardiovasculaire, respiratoire, digestif et rénal et de leurs contrôles nerveux et hormonaux.

Ce TP vise également à comprendre l’action conjuguée de ces grands systèmes à travers des exemples de physiologie intégrative et de pathologies : insuffisances respiratoires et cardiaques ; hémorragie ; exposition aux environnements extrêmes.

Il décrit différents mécanismes pathologiques en précisant le mode d’action des molécules actives préconisées dans leurs traitements.