Les infections nosocomiales concernent 5 à 10 % des patients hospitalisés en court séjour. D'origine exogène ou endogène, elles sont favorisées par des techniques de soins de plus en plus invasives, chez des patients de plus en plus fragiles, et par l'émergence de bactéries multirésistantes aux antibiotiques et des différents virus. Leur morbidité et leur mortalité élevées, leur coût, en font une priorité de Santé publique.

La prévention des infections nosocomiales repose essentiellement sur la connaissance des facteurs de risque, le développement de techniques et matériels réduisant le risque infectieux, mais surtout par une meilleure application des règles d'hygiène et une prescription appropriée des antibiotiques.