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Introduction : Éthique, Technologies Médicales et Déontologie
Le développement très rapide de la recherche et de la thérapeutique, mais aussi de l'informatique médicale, de la prévention et de l'économie de la santé, posent des questions éthiques, sociales, juridiques, philosophiques nouvelles et fort difficiles à résoudre, et obligent les professionnels de santé, les juristes et les pouvoirs publics à s'interroger sur les pratiques médicales. Certaines interventions, comme celles qui touchent à l'identité humaine (assistance médicale à la procréation, diagnostic prénatal, dons d'organes, euthanasie), soulèvent d'importants problèmes éthiques.
Le terme « éthique », du grec ethos, « mœurs », signifie « science de la morale » et renvoie aux valeurs humaines. La pratique médicale impose en effet des devoirs au médecin et prévoit des droits pour le patient, comme le secret médical, l'accès au dossier, le respect de la dignité humaine. La déontologie médicale codifie l'expérience professionnelle et voit ses principes énumérés dans un code mis à jour par l'Ordre des médecins.
La bioéthique ou éthique
médicale est
l'étude des problèmes éthique posés par les avancées en matière
de biologie et de médecine. C'est une partie de
l’éthique qui est apparue en tant que
« discipline » nouvelle dans le courant des années 1960, et
lors d'interrogations au sujet du développement de la biomédecine et
des techno sciences
1. Définition
2. Les domaines
3. Pourquoi la bioéthique ??
Les discussions qui relèvent aujourd’hui de la bioéthique se situent dans une longue
histoire de réflexions relatives aux valeurs sur lesquelles se fondent les conduites
humaines et les obligations que nous nous imposons, individuellement et
collectivement, du fait de notre commune humanité. Ce texte, forcément très
succinct, tente de rappeler quelques moments-clés de cette histoire.
La bioéthique est née et s'est ancrée sur quatre grands principes : le respect de l'autonomie du de la personne, de la bienfaisance, de la non-malfaisance et de la justice.
La bioéthique est née et s'est encrée sur quatre principes aujourd'hui bien connus : le respect de l'autonomie du sujet (capacité du sujet à décider, consentement), de la bienfaisance (obtention de conséquences favorables), de la non-malfaisance, et de l'équité.
Le centre d’éthique travaille à
l’aide des principes qui servent de boîte à outil pour formuler les questions
Lors de la conférence générale de l'UNESCO le 19 octobre 2005, la déclaration universelle
sur la bioéthique et les droits de l’homme de l’UNESCO énonce 15 principes de bioéthique :
Depuis les années 70, le champ de la bioéthique s’est considérablement étendu. S’il est vrai que la bioéthique couvre de nos jours les questions d’éthique médicale, son originalité est d’aller bien au-delà de la déontologie propre aux diverses pratiques professionnelles concernées. Elle implique une réflexion sur les évolutions de la société, voire les équilibres mondiaux, induits par les développements scientifiques et technologiques. A la question déjà difficile posée par les sciences du vivant - Jusqu’où ira-t-on ? -, il faut ajouter d’autres interrogations qui ont trait aux liens entre éthique, science et liberté.
Pour traiter des questions d’éthique posées par la médecine, les sciences de la vie et les technologies qui leur sont associées, appliquées aux êtres humains, la Déclaration, ainsi qu’il ressort de son titre, ancre les principes qu’elle consacre dans les règles régissant le respect de la dignité humaine, des droits de l’homme et des libertés fondamentales. En inscrivant la bioéthique dans le droit international des droits de l’homme et en assurant le respect de la vie des êtres humains, la Déclaration reconnaît l’interdépendance qui existe entre l’éthique et les droits de l’homme dans le domaine spécifique de la bioéthique.
Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l'homme (PPT)
Ici on partage tous les présentations de vos exposés de bioéthique